Live Report – 2 x 49 Swimming Pools – Tours et Paris (septembre 2014).

Ce matin en partageant un post sur le prochain concert des 49 Swimming Pools à L’Européen le 21 mai prochain je me suis souvenu que j’avais écrit quelques lignes en septembre dernier lors des concerts donnés pour fêter la sortie de leur nouvel album. Puis je me suis rappelé que je n’avais jamais publié ce billet. Pourquoi ? Aucune idée. Séance de rattrapage.


Il y a cette expression absolument horrible, que je me suis promis de ne jamais utiliser devant mon fils et surtout de ne jamais écrire dans un papier de blog qui se veut respectueux. Pourtant, si je devais résumer les deux soirées passées avec les 49 Swimming Pools, leurs amis, leurs fans je serais très tenté de dire que ce n’était « que du bonheur »… Leur pop haut de gamme, leurs chansons superbement écrites, les magnifiques orchestrations, leur expérience, leur complicité, leur générosité donnent des disques ouverts, lumineux, libres. En live, toutes ces qualités leur permettent de monter encore d’un cran pour livrer des prestations vraiment enthousiasmantes.

Contexte un peu particulier puisqu’il s’agissait de fêter le lancement de leur nouvel album (chronique à (re)lire ici : Songs Of Popular Appeal), à domicile d’abord. A Tours, au cabaret Chez Nello où le clip de Diego avait été tournée. Cabaret, donc petite salle, 60, 70 personnes debout, des proches, la famille, des amis, des fans, ambiance hyper conviviale, ils sont là à quelques centimètres, on a l’impression qu’ils jouent chez nous. Dans ce cadre étonnant et quelque peu baroque, le groupe arrive et se lance direct. Fabien Tessier, sourire accroché aux lèvres en permanence martyrise avec tendresse sa batterie pendant que Samuel Léger pose avec élégance ses lignes de basse. Étienne Dutin impassible semble retenir un peu ses doigts avant de lâcher des riffs diaboliques et inspirés. Emmanuel Tellier ne tient pas en place, chante debout, puis assis devant son clavier, puis debout, prend sa guitare, lâche sa guitare, puis joue assis, puis debout, puis assis, parle, fait des blagues, et évidemment chante merveilleusement bien. Sa voix singulière monte, descend, caresse, embarque la salle qui chavire. La complicité évidente, l’amitié des quatre membres du groupe est une arme fatale en concert tant leur plaisir semble évident et surtout est partagé avec générosité. Les faux départs, les imprévus sont gérés avec aisance et humour, les quatre se permettent même d’échanger leurs places, Fabien prend son accordéon, Étienne se met aux claviers et Samuel troque sa basse pour une guitare, sans que le spectacle ne perde en intensité. Au contraire, il y a une proximité avec le public à laquelle ce dernier ne peut évidemment pas résister.

La set list tourne autour du nouvel album, mais se permet quelques incursions dans un passé récent (EP) ou plus lointain (A notebook at random). Les chansons prennent du relief, se fond plus nerveuses (Diego, The Bright Light, géniale version de Automatic Love par exemple) ou plus douces (quelques très beaux moments d’émotion : Shiver, Train and bathers, Snow grass apple), bref plus intenses, plus charnues, plus palpables, plus touchantes. Le public est évidemment conquis

Pour finir, liberté totale avec cette reprise très réussie du Do You Think I’m Sexy de Rod Stewart.

Bref « que du bonheur ».

10518577_741587989248251_4433164092395471510_o 10520571_741589392581444_2358036784429936059_o

Bis repetita à Paris, cadre différent, petite salle, plus froide, Les Trois Baudets, le spectacles est à la fois le même dans son contenu et différent dans son émotion, le groupe jouant avec les impératifs techniques, le public assis, l’ambiance. La soirée se termine dans la bonne humeur d’un public visiblement d’abord surpris puis emballé par la reprise de Rod Stewart et par une expérience originale : un « collective singing » sur la chanson Oceans. Un test, deux ou trois prises et c’est dans la boite, Nathalie Réaux de Pagan Poetry a fait son possible pour mettre à l’aise une salle chauffée à bloc et oubliant totalement les déficiences vocales criantes de certains membres du public (dont je fais partie). Expérience réussie, sympa qui permet de partager un moment complice et différent avec ce groupe pas tout à fait comme les autres.

Bref « que du bonheur ».

Matthieu Dufour


PS : pour les fans, ci-dessous un message du groupe qui vous invite à jouer autour des deux concerts à venir à Tours et Paris. Partagez et vous gagnerez peut-être un week-end de rêve avec les 49 Swimming Pools.


« Dear friends, dear everybody, dear you,

GAGNEZ UN WEEK-END DE REVE avec 49 Swimming Pools

Voilà l’idée : nous avons deux concerts à venir, le dimanche 17 mai à‪#‎Tours‬ et le jeudi 21 mai à ‪#‎Paris‬ – avant une tournée en septembre.

Aidez-nous à faire passer l’info auprès de vos amis – de la manière qui vous plaira ; ici sur Facebook en partageant nos posts ; sur d’autres réseaux, ou encore en partageant des vidéos du groupe que vous trouverez sur youtube.

Celui ou celle d’entre vous qui aura été le plus actif d’ici au 21 mai gagnera deux places pour le concert de son choix… et…

… et AUSSI, et SURTOUT, une invitation à venir passer une journée complète et une soirée dans le studio d’enregistrement de Fabien, lors de nos prochaines sessions de travail (invitation valable pour deux personnes).

Nous vous montrerons tout, nos instruments, notre lieu de vie artistique, notre façon d’écrire et d’enregistrer ; vous serez même logés selon les critères les plus élevés de l’hospitalité sarthoise, et nous partagerons avec vous nos fameuses lasagnes de compétition ainsi que quelques fins flacons de vins de Loire.
YOU WILL BE OUR VERY SPECIAL GUEST !

A vous de jouer. Likez, partagez, et mettez-nous en copie/destinataire de vos posts pour qu’on puisse vous dire bravo et vous faire des coeurs avec les doigts.

(jeu gratuit et à la cool sans obligation d’achat // photo non contractuelle // date de venue du gagnant à caler avec le groupe dans un délai de six mois // fans de david guetta s’abstenir) »

Photo de 49 Swimming Pools.