Interview – My Summer Bee (Trans 2014).

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C’est quoi l’histoire de MSB ? La rencontre ? Le parcours ? 

Nous sommes deux à l’origine du projet, Nicolas et Sébastien. Depuis 15 ans qu’on se connaît, on a participé à divers projets musicaux ensemble. En lançant l’aventure My Summer Bee, l’idée était d’explorer de nouveaux horizons, de créer une musique pop, légère et dansante, et d’utiliser des instruments que nous connaissions finalement assez peu : Samplers, synthés, MPC… Nous avions envie aussi de faire de nouvelle rencontre. C’est ainsi que Joy nous a rejoint rapidement au chant. Le projet lui a plu. Puis Vincent et Julien sont venus former la section rythmique. Et nous voilà cinq !

Quelle est la base commune de vos influences et goûts musicaux ?

C’est toujours compliqué comme question. On écoute tellement de musiques différentes. Ça va de LCD Soundsystem à Otis Redding. En passant par David Bowie, et Chico Buarque, bien entendu !

Comment ça se passe la création d’un morceau ? Qui fait quoi ? 

On compose à deux (Seb et Nico). On commence souvent pas des boucles de façon très spontanée, qu’on fait tourner des heures jusqu’à être heureux du groove. Après, à partir de cette base, on déroule doucement le morceau. On écrit les mélodies et les paroles. On enregistre toutes les pistes qui nous passent par la tête. Puis, on affine pour coller le plus possible à l’univers du morceau. Parfois, tout roule tout seul. Parfois on fait demi-tour et on recommence. Jusqu’à être satisfait. On utilise un peu tous les instruments qui nous tombent sous la main. Un ukulélé, un triangle, un métallophone, un chapeau de cowboy, tout peut servir. Mais globalement, tout commence par la basse et la batterie, et on ne se passe jamais de nos synthés et de nos MPC.

MSB by Alain Malfilâtre

MSB by Alain Malfilâtre

Il y a beaucoup de projets musicaux de qualité en France mais peu d’élus, c’est assez compliqué d’émerger : comment vivez vous cela ? Comment vivez-vous l’exercice de la promo ?

Il ne faut pas trop penser à cette complexité, justement pour rester spontané. Etre mis en avant pour un groupe, c’est très appréciable, très encouragent ! Après la sortie du titre Figurine et du clip, nous n’avons été beaucoup sollicités. Nous avions moins de temps à consacrer à la musique mais c’est le jeu, on le prend comme tel.

La scène, c’est quelque chose qui vous plait ?

On adore ça ! On essaye toujours d’apporter un maximum d’énergie au public! Sur scène, on ne peut pas concevoir de jouer les morceaux sans se donner à fond. Un morceau de MSB doit avant tout parler au ventre, le groove est très important pour nous, ensuite vient la dimension mélodique, pour le cœur et les sentiments. On espère transmettre au public ce que nous ressentons lorsqu’un morceau est abouti, et qu’on danse dans notre studio.

Vos projets ?

Nous sommes en train de composer en vue d’une sortie dans les mois à venir. Nous ne savons pas encore quelle dimension cela va prendre, ça dépendra du nombre de titres, de la couleur générales. Nous réservons la surprise.

xl_artist_52_2_20140911111557_73e72460Ça représentait quoi les Trans pour vous avant d’y être programmés ?

Les Trans sont pour nous LE festival de découvertes le plus intéressant et le plus excitant. Chaque année, la programmation est exigeante et ne ressemble en rien à celle des autres grands festivals hexagonaux. Alors bien sûr, c’est une immense joie d’y être programmés cette année, voire même, un honneur – le mot est lâché.

Vous appréhendez ce rendez-vous ? Vous en attendez quoi ?

On ne peut pas dire qu’on appréhende ce concert, mais plutôt qu’on a hâte d’y être. On écrit actuellement de nouveaux morceaux et on a très envie de les dévoiler lors de cet évènement.

Vous avez regardé la programmation ? Quelques coups de cœur ou artistes ?

Beaucoup, beaucoup de choses. Très curieux de voir Raury et Jambinai sur scène. On sera aussi heureux de revoir Rone et de découvrir Ten Walls.

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