Rémi Parson – Nouvel album – Journal de bord – 4.

RemigolfBW


27.03.2017

J’avais rédigé une synthèse futée à propos des roulements de tambour, des syncopes synthétiques, des césures haletantes… Histoire de parler enfin de musique, ou du moins de toutes les entrailles palpitantes qui jalonnent sa confection. Seulement voilà qu’entre-temps, j’ai attrapé une bronchite. C’est toute de même un incident plus intéressant, n’est-ce pas ? Et surtout une occasion de mettre à profit ce chat angora qui gigote dans ma gorge, ses longs poils caressant la trachée, pour enregistrer quelques prises de voix.

Pour l’heure, celle-ci peut évoquer un mi-chemin entre Garou et Thierry Hazard. Il serait trop dommage de se passer de ce don de la nature tombé du ciel. Alors, j’irai bien vite m’époumoner dans cette église désaffectée, à la flèche coupée net, où je répète depuis quelques mois.

Mais ce sont les mots le plus incertain. Las de vivre quelque part, on peut vite avoir l’impression que tout va sans dire. Je prends le métro ces derniers temps – trop fatigué pour pédaler – et tout ce qui me vient a rapport à la morve. Une thématique qui ferait mouche, mais tout de même…

Même si les oreilles sifflent un peu en ce moment et que l’ennui de la semaine élit, un week-end après l’autre, davantage la flânerie et la sieste que l’artisanat d’art, je sens que les quelques chantiers entamés mèneront tous quelque part. J’ai du nez pour ce genre de choses.


Rémi Parson –  Londres – Mars 2017


 

 

 

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