Orouni – Somewhere in dreamland (EP).


Tu commences à t’enrhumer, à maudire l’automne et ses humeurs météorologiques changeantes, ton moral s’affaisse, tes collègues de bureau t’insupportent, tu as déjà laissé tombé le sport pour te réfugier dans un régime alimentaire regressif, tu vas trop boire samedi alors que ta mère vient déjeuner dimanche ? J’ai le remède idéal : Somewhere in dreamland, le nouvel EP d’Orouni.  Pour nous faire patienter jusqu’à l’arrivée en 2018 du successeur du superbe Grand TourOrouni a décidé de revisiter quatre titres de cet album (Speedball, Uca Pugilator, The Sea Castle et Kalimbalism). Inutile de faire durer le suspense, c’est plutôt brillant.

Si, comme toujours avec Orouni, les arrangements sont superbes, les quatre titres prennent ici une nouvelle dimension et s’envolent très très haut dans un ciel pop mélodique et dégagé. Déjà fan des versions originales, je redécouvre ces chansons qui semblent se libérer, s’alléger, s’assumer, portées par la jolie voix d’Emma Broughton (mais quelle bonne idée…). Avec un gros coup de coeur pour la version survitaminée de The Sea Castle, tube lumineux et évident, merveilleuse ritournelle en équilibre, le genre de chanson à écouter en boucle sous un plaid un dimanche d’hiver. Un antidépresseur 100% naturel.

Euphorisant.


© Matthieu Dufour


Sortie le 10 novembre chez Les disques Pavillon.


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