Le Manque par Le Manque.

7 nains, 7 péchés capitaux, 7 merveilles du monde, 7 mercenaires, 7 arts, 7 samouraïs, 6 clips du Manque. Racontés par leurs auteurs…


Œdipe casserole : Texte autobiographique à 99%. Filmé dans la maison de la névrose familiale avec les parents de Christophe. C’est presque une « émission inédite » de Strip-tease, mais surréaliste et cocaïnée. La vieille maman n’a pas du tout apprécié le film, elle pense que ceux qui aiment sont des pervers.

Les Amis du solian : Le plus coloré et le plus punk de tous les films du Manque. On y dit que la vie est magnifique et euphorisante sous neuroleptique. Bref, que la drogue en pharmacie, ben elle est hyper bonne.

Nietzsche m’a tout piqué : Filmé à Lorient (ville que l’on aime), chanson-négatif de Mourir à Chartres. Le texte s’articule autour d’une citation de Nietzsche (qui ouvre la chanson). Des images dancefloor, des zones industrielles abandonnées, ça pourrait être le titre obligé pour réussir à vous faire rester au lit le matin pour être en forme la nuit.

Vider des poulets : Réalisé par Brice Vincent, un jeune réalisateur très prometteur sur qui Le Manque mise tous ses granulés. Quand valeur travail et réalisation de soi passent par les entrailles d’un poulet.

Fonctionnaire nanti : Chanson programmée sur France Inter (dans l’émission Là-bas si j’y suis de Daniel Mermet). Avec des images de manifs transformées en tableaux abstraits (car il ne faut pas laisser ces manipulations aux syndicalistes et au gouvernement), de très jolis CRS roses, de chouettes slogans, et un texte un brin houellebecquien…

Ulan Bator : Chanson sur un registre sensible, car Le Manque sait entendre la solitude d’une femme. Une complainte au piano pour mettre de l’eau dans les yeux des héroïnes fragiles et des amoureux célibataires.

Publicité