Interview – Jean-Éric Perrin (auteur de « Sexe, drogues & rock’n’roll » et « Frenchy But Chic »).
VOUS AVEZ DÉCOUVERT ET COTÔYÉ DE NOMBREUX ARTISTES, QU’EST-CE QUI VOUS A ATTIRÉ PLUS PARTICULIÈREMENT CHEZ FABIENNE SHINE, L’HÉROÏNE DE « SEXE, DROGUES & ROCK’N’ROLL » ?
Son histoire tout simplement. Je l’ai connue à mes débuts chez Rock & Folk à la fin des années 70, je l‘avais rencontrée brièvement une première fois, puis j’étais allé à San Francisco pendant l’enregistrement de l’album de Shakin’ Street, mais je ne l’avais pas vue pendant près de trente ans quand elle m’a contactée lors d’un passage à Paris pour écrire un livre sur sa vie. Au début je n’étais pas spécialement chaud, je ne connaissais pas plus de choses que ça sur la suite de sa carrière. N’étant pas pressée, elle m’a demandé d’y réfléchir et a proposé de m’envoyer des notes au fur et à mesure. Une fois par mois environ pendant l’année qui a suivi j’ai donc reçu des mails, des notes sur ses aventures, ses rencontres et j’ai commencé à trouver ça assez passionnant, à faire pas mal de recherches sur tout cela. Assez rapidement j’ai eu l’envie de faire un roman plutôt qu’une biographie. C’est à dire, faire d’elle un personnage de roman, à qui il arrive les choses qui lui sont arrivées, mais au lieu que ce soit son récit ça devenait le mien, avec mon écriture, je rajoutais ce que je connaissais de l’ambiance, des lieux de l’époque, des décors, des impressions, des digressions. Je me suis donc basé sur les faits, tout ce qui est écrit est arrivé, mais la façon de le raconter est la mienne.
VOUS AVEZ DU VOUS RETROUVER AVEC BEAUCOUP DE MATIÈRE ET DONC BEAUCOUP DE BOULOT, DE TRI, D’ÉPURE…
Je voulais que ce roman soit en quelque sorte « documentaire », donc là où j’ai passé beaucoup de temps c’est dans la vérification des faits. Comme elle me racontait des souvenirs anciens par définition, qu’à l’époque les hygiènes de vie n’étaient pas toujours compatibles avec la performance de la mémoire, il fallait impérativement vérifier. Par exemple elle parle à un moment donné d’un concert de Cream qu’elle est allée voir vers 1971-72. Pour moi c’était impossible car ils étaient déjà séparés à l’époque. Il s’est avéré après vérification qu’elle était allée à un concert de Clapton. C’est un détail qui n’aurait peut-être pas hérissé grand monde mais je tenais à ce que tout soit vérifié, véridique, réel. Comme les dates se mélangeaient un peu dans sa mémoire, j’ai passé beaucoup de temps à refaire et vérifier sa chronologie. J’aurais pu m’en abstenir car la matière était suffisamment intéressante mais pour moi c’était fondamental. J’ai donc passé deux à trois ans à travailler là-dessus, à rechercher, à contrôler, à laisser murir, à reprendre, ce type d’histoire vous occupe l’esprit en permanence même si vous faites d’autres choses à côté.
QUELLE EST LA PRINCIPALE DIFFICULTÉ OU LE PRINCIPAL ÉCUEIL QUAND ON ENTREPREND CE GENRE DE LIVRE ?
Je ne me suis pas posé la question, j’avais cette matière là, Fabienne était d’accord sur le principe d’un roman. Donc après ces quelques bribes envoyées, elle a passé quelques temps à Paris, on se voyait environ 3 heures par jour, elle me racontait ses histoires, rajoutait de la matière. Quand j’ai eu toute cette matière complétée c’est là où moi j’ai commencé à planter un décor, raconter l’histoire, aller chercher à quoi ressemblaient les lieux, la végétation, les décors. Mais je n’appellerais pas ça une difficulté c’est simplement le plaisir de l’écriture.
C’EST LE PORTRAIT D’UNE FEMME TRÈS LIBRE, PAS UNE GROUPIE COMME ON REPRÉSENTE PARFOIS LES FEMMES DANS CE MILIEU À CETTE ÉPOQUE. ALORS QU’AUJOURD’HUI ON DOIT ENCORE SE BATTRE POUR DÉFENDRE DES DROITS QUI PARAISSENT ÉVIDENTS, JE TROUVE ÇA ASSEZ SALUTAIRE COMME SUJET…
Oui pour moi c’est clairement un des moteurs de ce projet, de mon envie de raconter cette histoire. Notre époque est très frileuse, avec des gens qui se battent contre des évolutions de la société que j’estime logiques. Dans ce livre on raconte une époque de totale liberté, de contre-culture, de révolution sexuelle, c’était avant le sida, on ne se posait pas trop de questions, il y avait une grande liberté par rapport à ça. Pas pour tous certes, moins en Province par exemple. Mais pour des gens comme Fabienne il y avait la liberté de partir, de voyager, au gré des rencontres, sur un coup de tête, de ne pas avoir d’attaches liées à la famille au travail, d’expérimenter les drogues, les relations intimes qui se présentaient. Je m’étais déjà frotté à cette époque en écrivant l’autobiographie de Valérie Lagrange qui avait vécu ces années là, ça m’intéressait de raconter cette période, et surtout les gens qui faisaient le choix de cette totale liberté. Dans le cas de Fabienne, sa vie, les aventures qu’elle expérimente sont totalement à l’opposé du comportement d’une groupie effectivement. Quand elle rencontre Jimmy Page par exemple, elle ne sait pas vraiment qui sait, ce n’est pas du tout une « starfucker » comme on dirait aujourd’hui. C’était un hasard, celui des rencontres parce qu’elle trainait dans ce milieu là. Ce n’est finalement pas différent des gens qui ont des aventures dans l’entreprise dans laquelle ils bossent. Vu sous cet angle, tous les gens qu’elle rencontrait étaient un peu ses « collègues de bureau ». Là où c’est étonnant et matière à histoire, c’est que tous les gens qu’elle rencontre, et notamment ceux avec qui elle a des aventures étaient très connus ou allaient le devenir. Ce n’est pas une recherche de sa part. Les choses se passaient. Que la personne devienne une star majeure du rock du 20ème siècle c’est le hasard, elle était juste là au bon moment.
SACRÉ DESTIN QUAND MÊME, PARMI TOUS CEUX QUE VOUS CONNAISSEZ, EST-CE QUE D’AUTRES PERSONNES AURAIENT EU CE TYPE DE TRAJECTOIRE ?
Honnêtement non, je suis tombé sur une espèce recordwoman… Un tel enchainement est quand même assez unique. Imaginez des histoires d’amour ou des relations avec Jean-Pierre Léaud, Aznavour, Klaus Kinsky, Jimmy Page, Johnny Thunders, etc. Et en même temps, en parallèle, des rencontres ou des histoires d’amitié avec des gens éminemment célèbres comme Salvador Dali ou Bob Marley. Avec ce dernier, même si c’était bref elle s’est trouvée en sa présence, ils se sont parlés. Elle a partagé la table de Dali : il n’y a plus tant de personnes que ça qui ont diné avec Dali et peuvent raconter des souvenirs de l’époque.
EUX, LES FUTURS TÉLÉPHONE AUSSI, UN JOLI NAME-DROPPING…
Oui encore un des hasards extraordinaires de sa vie : elle fonde un groupe avec des potes, il y en a deux qui partent monter un autre groupe après quelques concerts et ce groupe va devenir Téléphone. Encore une fois elle est toujours là quand il faut, en présence ou en relation avec des gens qui allaient marquer leur époque. Donc le name-dropping était une nécessité puisque c’est la réalité.
COMMENT A-T-ELLE ACCUEILLI LE LIVRE À SA SORTIE ?
Elle était très contente car ma proposition était plus artistique qu’une simple biographie. Il y avait aussi une motivation plus concrète : si j’étais allé frapper à la porte des éditeurs avec comme sujet Fabienne Shine, Shakin’ Street deux albums au succès quand même limité, ils m’auraient probablement dit « vous êtes gentil mais essayez de trouver un sujet un peu plus porteur ». Pour forcer leur curiosité, leur intérêt, la forme roman était plus pertinente. Pour intéresser des lecteurs aussi.
IL Y A UN PONT, UN LIEN ENTRE « SEXE, DROGUES & ROCK’N’ROLL » ET « FRENCHY BUT CHIC » ?
Oui tout à fait : j’avais été frapper à la porte de Rock & Folk pour proposer une chronique qu’ils avaient acceptée et qui allait devenir Frenchy But Chic. Mais j’étais étudiant à l’époque, j’avais cette envie mais je n’avais aucune idée de la façon de procéder, je n’avais pas de contacts dans le show-biz par exemple. J’étais à Jussieu un jour et sur le parvis de la fac je croise un type que j’ai vu en photo et qui se trouve être le batteur de Shakin’ Street, le groupe de Fabienne Shine. Donc je le branche, on se parle, je lui raconte mon projet, il me donne des infos sur son groupe et c’est comme ça que qu’ils se retrouvent dans ma toute première de Frenchy But Chic.
QU’EST-CE QUI VOUS A POUSSÉ À VOUS REPENCHER SUR CES ANNÉES 78-82 ?
Là encore c’est totalement accidentel. Tout cela était loin derrière, puisque la rubrique s’est étalée de novembre 1978 à septembre 1982. Depuis j’étais passé à autre chose, différentes musiques, différents médias. Il y avait eu un premier retour de flamme en 2008 avec l’exposition « Les Jeunes Gens Modernes » à la galerie Agnès B. On m’avait contacté pour un film sur cette époque et qui va sortir très prochainement. J’avais donc fourni quelques disques, objets de ces années là et j’avais été très surpris par le succès du vernissage. Quelques années plus tard, avec l’arrivée de gens comme Lescop, et d’autres qui se réclamaient de cette époque-là, j’avais écrit un post, un clin d’œil sur Facebook, je ne me souviens plus exactement quoi mais un éditeur m’a contacté (Camion Blanc) en me disant : « c’était culte cette rubrique, si on en faisait un livre ? ». Ça ne m’avait sincèrement jamais traversé l’esprit mais je me suis dit pourquoi pas : retranscrire finalement ces chroniques qui parlent pour la première fois des Rita Mitsouko, de Daho, Indochine, Taxi Girl, Marquis de Sade cela pouvait peut-être intéresser du monde. Moi aussi en fait j’étais là au bon moment avec les bonnes personnes. Mais je ne voulais pas le faire de façon gratuite, alors comme j’avais encore quelques contacts, quelques amis, et j’en ai récupéré d’autres via Facebook, j’ai voulu mettre la main sur un maximum de témoignages des gens qui étaient dans cette rubrique, quelques lignes, quelques pages sur la rubrique, l’époque ou ce qu’ils voulaient. Ils ont tous joué le jeu, j’ai eu tout le monde de Daho à plus tristement Daniel Darc qui m’a envoyé son texte trois jours avant sa mort. Donc je me suis dit faisons-le. Ce livre a plus une valeur de document, c’est vraiment tel qu’à l’époque même les numéros de téléphone à 6 chiffres. Je me suis aperçu que cela faisait déjà plaisir aux artistes, des gens comme Daho ou Lio qui se réfèrent encore régulièrement à Frenchy But Chic, à cette période. J’ai entendu souvent Lio dans des interviews raconter qu’elle est devenue Lio parce qu’elle lisait cette rubrique et que ce que je racontais la faisait rêver, lui donnait envie de participer à cette aventure.
ON SENT EFFECTIVEMENT UNE CERTAINE NOSTALGIE POUR CETTE PÉRIODE MUSICALE …
Oui c’est vrai, il a un groupe comme La Femme par exemple, qui se réfère au son de cette époque, Marie et les garçons, Taxi Girl, à l’esprit de ces années, il y a un vrai retour d’intérêt pour la période. Il faut dire que c’était un moment important où les artistes concernés au croisement des années 70 et 80 réinventaient la musique en France. Ça intéresse pas mal de gens qui n’ont pas vécu cette période. A part Daho, Catherine des Rita, Indochine beaucoup ont disparu mais c’est bien de les redécouvrir. Pendant les années 90 ou 2000 personne ne se préoccupait trop de cette époque et puis débarquent des Lescop, La Femme qui sont influencés par ce son là. C’est finalement une boucle intéressante.
D’AILLEURS JE TROUVE LE GROUPE FACEBOOK « FRENCHY BUT CHIC » VRAIMENT FASCINANT…
Oui, c’est un sujet de surprise permanente pour moi. Au début il s’agissait juste d’accompagner la promo du livre car on n’avait pas beaucoup de moyens, donc j’ai commencé au départ en mettant simplement des photos ou des pochettes de disques pour faire un peu de buzz. Puis les gens ont commencé à mettre du son, des vidéos trouvées sur YouTube et depuis un an je ne l’alimente plus du tout moi-même. Pourtant, chaque jour j’ai des demandes pour rejoindre le groupe, et tout le monde partage des photos, des clips, des sons, il y a un vrai engouement, pas loin de 1500 personnes qui le font vivre. Ça vit tout seul, les gens se font plaisir en mettant des vieux morceaux ou même dans des dialogues parfois surprenant. Je me souviens une fois il y en avait un au Venezuela, l’autre au Texas, un troisième à Paris, un dernier à Toulon, je ne sais plus exactement mais c’était du style : le batteur des Stinky Toys, le chanteur de La Souris Déglinguée et le bassiste d’Artefact, là aux quatre coins du monde et ils se racontaient des souvenirs. Je suis très content que ce groupe entretienne la flamme. C’est marrant et sympa. Les gens retrouvent des trucs hallucinants, des vieux passages TV, ça m’éclate que ça ait pris cette dimension et que ça continue à vivre.
QU’EST-CE QUI A CHANGÉ DANS LES RELATIONS ENTRE LES JOURNALISTES MUSICAUX ET LES ARTISTES ?
Cela n’a plus rien à voir. Ce que j’ai vécu n’existe plus. Ça a commencé à évoluer à partir des années 90. À l’époque on avait une industrie musicale qui marchait bien, aujourd’hui c’est moribond, il n’y a plus de moyens. Quand j’ai commencé Rock & Folk et Best devaient tirer aux alentours de 180 000 exemplaires. Aujourd’hui c’est 3000, 4000, maximum 10 000. Il n’y avait que ça à l’époque pour s’informer sur la musique, on faisait partie de l’histoire, de la vie des artistes, on mangeait avec eux, on vivait avec eux dans les hôtels pendant les tournées, en coulisses. Aujourd’hui les quelques échanges que l’on a avec eux durent 10 minutes, ça se passe à la chaine dans un hôtel, il n’y a plus la possibilité de vivre ce que j’ai vécu. Être immergé dans leur vie, leur quotidien, vivre avec eux c’est complètement terminé.
QUEL REGARD PORTEZ-VOUS D’AILLEURS SUR LE MARCHÉ, L’INDUSTRIE MUSICALE : OFFRE PLÉTHORIQUE, PEU D’ÉLUS, TOUJOURS LES MÊMES DANS LES MÉDIAS, COMMENT ÉMERGER, DÉMARRER ?
On a vécu un changement total d’époque. Sans porter de jugement aucun, sans chercher à savoir si c’est mieux ou bien, il faut reconnaître que ce n’est plus pareil. À l’époque il y avait un entonnoir, pour percer il y avait différentes étapes, il fallait d’abord séduire un Directeur Artistique dans une maison de disque, aller ensuite en studio, la promo, le parcours était balisé. Aujourd’hui il n’y a plus d’argent, les disques ne se vendent plus, les studios ne servent plus car on peut faire son album sur un Mac et le mettre en ligne soi-même il n’y a donc plus de filtre, d’entonnoir. Quand j’ai commencé, pour chaque numéro on chroniquait 30 ou 40 albums qui représentaient 95% de ce qui existait dans tous les genres musicaux. Aujourd’hui 40 albums c’est ce qui sort tous les jours. Inimaginable d’avoir un titre de presse généraliste qui chronique ça. Juste pas possible. Même les journaux spécialisés dans un genre ne peuvent pas encaisser tout ce qui sort. Donc le filtre se fait par la chance encore plus, le talent parfois, les relations on ne sait pas trop quoi… Après bien mal, je n’en sais rien. C’est un changement de paradigme total.
POURRAIT-ON TROUVER DES ARTISTES FRENCHY BUT CHIC EN 2014 ?
Non c’est difficile car cela correspondait à une époque. Le rock alors, c’était Téléphone et Trust, plutôt des cheveux longs, des jeans avachis, des images d’Épinal. Moi les gens qui m’intéressaient allaient contre ça en introduisant une modernité dans la musique avec les synthés par exemple, et aussi un style vestimentaire : Taxi Girl Marquis de Sade, Jacno étaient en avance et en réaction contre quelque chose d’installé. Aujourd’hui il n’y a plus cet esprit combattif et « seul contre tous ». Leur musique se réfère à quelque chose qui a déjà existé ce qui n’était pas le cas à l’époque : quand Jacno mélange de la guitare électrique et du synthé dans Rectangle il invente quelque chose, aujourd’hui on n’invente plus, on recycle. Avec plus de technologie, avec du talent ça n’empêche pas, mais on ne peut pas comparer. Il y avait une configuration à l’époque qu’on ne retrouve pas aujourd’hui. Frenchy But Chic c’était musicalement large mais il y avait un état d’esprit qui se situait en dehors du mainstream. Aujourd’hui tout le monde est dans le mainstream. La pub de Nesquick avec la musique de Jacno était une grande première pour un musicien pas archi connu. Aujourd’hui à peine nés, les groupes espèrent faire une synchro pour une pub, seule façon de gagner vraiment de l’argent. C’est un autre univers. Je ne pourrais donc pas adouber quelqu’un sous cette étiquette. Daho a su garder cette élégance. Mais il ne serait pas intéressant de refaire cette rubrique. Il y a le livre, des gens qui s’y réfèrent, Facebook c’est très bien comme ça.
QU’AVEZ-VOUS PENSÉ DE LA SOIRÉE « TOMBÉS POUR LA FRANCE » ORGANISÉE PAR DAHO ET DE LA MINI-POLÉMIQUE QUI A SUIVI SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX ?
J’ai trouvé ça très bien. Contrairement à beaucoup de gens qui pensaient peut-être aller à un concert de Daho, je m’attendais à ça : c’était le « cahier des charges », l’idée d’Étienne d’aller rechercher quelques personnes de cette époque là (malgré l’absence de dernière minute d’Elli Medeiros et Philippe Pascal), Daho, Patrick Vidal ont fait le lien, avec des gens actifs aujourd’hui comme La Femme, Lescop. Après je comprends la surprise s’ils attendaient Daho. La salle est un peu froide comparée aux deux concerts à La cité de la musique avec des gens debout et un public très chaud. Forcément la formule n’était pas hyper convivial mais c’était l’idée d’enchainer des gens différents. C’était assez intéressant avec un beau plateau. Je pense que cela correspondait à l’hommage qu’il voulait faire à cette période. Moi j’ai trouvé ça intéressant de voir des reprises de Jacno, Marie et les garons, Taxi Girl etc. par des artistes actuels avec leur patte. Ça fait bien le lien avec l’époque Frenchy But Chic qui est importante pour Daho.
NDLR : sur le sujet, lire « Tombés pour la France : Daho fait débat »
MERCI JEAN-ÉRIC…
La chronique des deux ouvrages est à retrouver ici : La femme libre et les jeunes gens modernes.
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