49 Swimming Pools – La Gaité Lyrique (23 septembre).

Lors des concert données pour la sortie de Songs of popular appeal en 2014 j’avais écrit ceci : « Leur pop haut de gamme, leurs chansons superbement écrites, les magnifiques orchestrations, leur expérience, leur complicité, leur générosité donnent des disques ouverts, lumineux, libres. En live, toutes ces qualités leur permettent de monter encore d’un cran pour livrer des prestations vraiment enthousiasmantes. »

En mai dernier, lors du concert à l’Européeen j’avais écrit cela : « Changement de registre musical avec des 49 Swimming Pools particulièrement en forme. Il y a bien un point commun, un trait d’union évident avec la première partie : le plaisir, le partage, l’envie. On ne va pas se mentir, plus ça va plus j’aime ce groupe, leur musique, leurs valeurs, leur joie partagée. Leurs albums sont de plus en plus réussis et leurs prestations live de plus en plus emballantes. Jouant avec un répertoire qui commence à être copieux avec pourtant moins de 10 ans affichés au compteur, Emmanuel Tellier et sa bande (Étienne Dutin, Fabien Tessier et Samuel Léger) avancent sans (trop) se soucier de ces histoires de tourneurs, d’industrie musicale à l’envers (relire à ce sujet : Interview Emmanuel Tellier). Ils tracent leur route à l’envie, poursuivant leur quête de la chanson pop parfaite, continuant leur travail à la manière d’artisans inspirés, guidés le plaisir et par une certaine idée de la musique. Sur scène, et pendant près d’une heure et demi, les 49 Swimming Pools enchainent leurs morceaux avec une aisance qui semble innée et un plaisir communicatif. Alternant douceurs et frissons (Shiver Shiver toujours magique), pop songs euphoriques et titres maltraités pour leur donner un côté plus brut, presque rock (ce n’est pas un gros mot), le quatuor n’a aucun mal à embarquer le public dans son trip. The Bright Light, A Notebook At Random, Diego, The Driver, … sont portées par une salle acquise et visiblement habituée. »

Je ne vois pas quoi ajouter après ce nouveau live pour une première partie impeccable de The Apartments (j’y reviens bientôt). C’était une nouvelle fois excellent et emballant. Du plaisir pur. Juste quelques souvenirs.


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Matthieu Dufour