Interview – Jérôme Sevrette (photographe) : des hommes et des lieux.
JÉRÔME, COMMENT ES-TU ARRIVÉ À LA PHOTO ?
Tout mon univers visuel a été conditionné par la musique, par les visuels des pochettes de disques et par les magazines rock des années 80/90. J’ai très vite été fasciné par ce lien très fort entre l’image et la musique. J’ai par la suite et dans un premier temps, entrepris de reproduire les ambiances et les styles de ces visuels avant de me lancer dans la création pure et de développer mes recherches personnelles.
TU AS TOUJOURS VOULU ÊTRE PHOTOGRAPHE ?
D’aussi loin que je me souvienne, oui. Depuis le collège et même avant je pense.J’ai toujours été un rêveur un peu étourdi et pas vraiment passionné par l’école. J’ai été de fait étiqueté très tôt comme « mauvais élève » mais dans le même temps, je savais que je trouverai mon salut dans la créativité. Je partais donc souvent en quête de nouveaux territoires autour de la maison de mes parents dans la Sarthe. Des forêts, des manoirs en ruines, des étangs, des « bouts du monde »… des décors propices à développer mon imaginaire.
C’est dans ce type d’environnement que j’ai réalisé mes premières miniséries photo Neotropic et CapFear vers l’âge de 15/16 ans et quand je les regarde et que je les confronte avec par exemple, ma dernière série en date Isolé produite début 2014, je me rends compte à quel point déjà à cette époque, tout ce que j’ai toujours cherché à exprimer dans mes images par le choix des lumières et des ambiances était déjà présent. J’aurais très bien pu avoir réalisé ces séries cette année.
IL Y A BEAUCOUP DE « PHOTOGRAPHES » AUJOURD’HUI, TU ARRIVES À EN VIVRE ?
Dire que je vis de mon travail photographique serait beaucoup dire, je dirais que j’ai de belles opportunités, des missions intéressantes avec le Conseil Général d’Ille-et-Vilaine, des collaborations très enrichissantes avec des groupes/musiciens français et étrangers, mais je n’ai pas encore un réseau assez étendu pour espérer avoir une visibilité sur plusieurs mois ou sur une année, c’est toujours un peu au jour le jour, il faut chercher, démarcher, discuter, se faire connaître, et rien que ça représente une énorme masse de travail lorsque qu’on est photographe freelance…
Je cherche déjà à me faire un peu plus connaître en « local » sur la région rennaise et sur le département d’Ille-et-Vilaine pour rencontrer les gens, rien ne remplacera jamais le contact humain, la discussion de vive voix pour présenter son travail. Mon nom commence à circuler ici ou là mais je reste prudent, il faut toujours faire ses preuves même lorsque l’on commence à avoir un tant soit peu de reconnaissance, sinon c’est le plantage assuré.
TU AS UNE « PHILOSOPHIE », UNE CONCEPTION DU MÉTIER ?
C’est un métier exigeant qui demande beaucoup de travail et de temps. Il faut rester éveillé et créatif pour ne pas sombrer dans la facilité. Je m’efforce d’être toujours dans la remise en question et la recherche constante, suivant le sujet ou la thématique à mettre en valeur.
DANS NOTRE SOCIÉTÉ LE POIDS DU VISUEL, DES IMAGES EST CONSIDÉRABLE, C’EST LE RÈGNE DES PHOTOGRAPHES ?
Le règne de l’image oui, celui des photographes, pas forcément. Tout le monde peut faire des photos sans être photographe pour autant, il y aura toujours plus d’images que de photographes. Après la définition du « photographe », on peut toujours en débattre…
« NOUS SOMMES TOUS DES PHOTOGRAPHES » : AVEC LE NUMÉRIQUE, LES SMARTPHONES, LES APPLICATIONS DE FILTRES ET AUTRES RETOUCHES, TOUT LE MONDRE (MOI LE PREMIER !) SE PREND UN PEU POUR CAPA… CE N’EST PAS UN PEU PÉNIBLE DE VOIR TOUTES CES PHOTOS DÉFILER SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX À LONGUEUR DE JOURNÉE ?
Je pourrais répondre à cette question par le simple exemple des « photographes de concerts et de festival » et la très à la mode « photo d’artiste backstage ». J’ai remarqué sur plusieurs festivals ou concerts une profusion de photographes ou photographes auto-proclamés en mal de reconnaissance, et qui s’improvisent photographe portraitiste histoire de pouvoir ajouter la tête d’une célébrité, ou d’un groupe connu à leur tableau de chasse. Là encore qualité et créativité sont rarement au rendez-vous. Pour peu que vous ayez un pass vip ou que vous soyez dans les petits papiers des organisateurs pour X raisons, vous obtenez d’office votre permis de photographe portraitiste.
Je fais moi-même quelques portraits en marge de festivals ou de concerts, ce n’est pas ce que je fais le plus car je sais que les groupes sont rarement disponibles pour ce genre d’exercice mais quand je le fais j’ai toujours en tête de produire une image qui sera un peu plus élaborée que la simple tête des musiciens. Et même si ces photos sont parfois réalisées dans des conditions difficiles et dans un laps de temps extrêmement court, j’ai toujours eu de bons retours de la part des artistes sur mes clichés, certains me demandent même s’ils peuvent utiliser ces photos pour leur promo.
De fait, il est arrivé que ces photos se retrouvent dans quelques magazines musicaux comme Les Inrockuptibles ou soient utilisées comme visuel pour annoncer des concerts, je pense aux photos de Trésor réalisées à l’occasion du passage du groupe à La Route du Rock à Saint-Malo en 2013 et reprises par le Palais de Tokyo et le 104 à Paris pour leurs affiches.
C’est là tout l’intérêt de la création, je vois beaucoup d’images, techniquement plus ou moins bien faites… mais désespérément vide, sans aucune recherche créative, de la photographie très « scolaire ». Beaucoup pense encore que la technique est la base, la seule chose sur laquelle se concentrer en photographie, pour moi ce n’est qu’un paramètre, ni plus ni moins. Sans créativité il n’y a pas de bonnes images.
Ensuite au sujet des gadgets & filtres pour justement faire de nos photos de Smartphone des « photos d’art », je dirais que moi-même je me suis laissé prendre au jeu, il y a un côté très ludique et simple pour justement s’affranchir de toute technique et obtenir rapidement des résultats flatteurs… C’est une autre façon de pratiquer l’image, c’est une évolution, je trouve ça intéressant même si je me suis vite lassé des ce type d’images, les filtres sont au final tous assez similaires et toutes les photos finissent par se ressembler…
De manière plus générale, ce que je peux reprocher au milieu photographique actuel et surtout en photographie plasticienne, contemporaine, c’est que beaucoup trop de photographes produisent des travaux presque similaires autant dans leur représentation de l’image que sur les concepts ou thématiques .
QU’EST-CE QUI FAIT UN « VRAI » PHOTOGRAPHE SI CELA EXISTE ?
Ça c’est comme le bon et le mauvais chasseur !
Est-ce que moi-même je suis un vrai photographe ? Qu’est-ce qui pourrait faire qu’un photographe s’octroie ce titre de « vrai » photographe ? Chacun aura sa propre définition, adaptée à sa pratique ou à une certaine éthique.
Pour ma part, je pense qu’un vrai photographe est un faiseur d’image de conviction, qui croit en ce qu’il fait. Il aura au fil du temps forgé son identité visuelle, se sera constituer sa propre imagerie mentale, sans se soucier du temps et des modes. Il doit être au service de ses créations sans pour autant en devenir esclave, c’est là toute la maitrise de l’esprit visuel. Voilà ce qui pourrait être le début de ma conception du « vrai » photographe.
QUELS SONT TES MAITRES EN MATIÈRE DE PHOTO ?
Il y a 2 figures dont le travail aura eu une influence majeure pour moi, il s’agit d’ Anton Corbijn et de Richard Dumas. Ils ont un style singulier et reconnaissable au premier coup d’œil. Je me retrouve complètement dans leur approche « rock et brut » du portrait. Comme je l’ai déjà dit, je suis arrivé à la photo par la musique, les pochettes de disque, la presse rock et c’est dans ce type d’images que j’ai puisé l’essence de mes créations.
Y A-T-IL DES PHOTOS QUE TU CONSIDÈRES COMME « MYTHIQUES »
Mythiques non, il y a des photos que j’apprécie et que je trouve très fortes comme par exemple la photo de Bashung pour la couverture de son album l’imprudence par Richard Dumas, c’est vraiment une très belle image.
PARLE NOUS DE LA DIMENSION SOMBRE (AU SENS PROPRE) DE TES PHOTOS D’OÙ SE DÉGAGE QUELQUE CHOSE DE TRÈS LUMINEUX, ÇA N’EST JAMAIS TRISTE…
Je n’ai jamais de manière consciente voulu faire des photos « sombres » ou « déprimantes », je ne pense pas en ces termes. Malheureusement, beaucoup prennent la lecture de mes photos à l’envers et ne voient que ce qui est sombre et non pas la lumière qui émerge des photos. Du coup ils passent à côté d’une part importante de mon travail à savoir la révélation d’un décor ou d’un sujet par l’émergence lumineuse, et tout commence par une base assez sombre, l’obscurité, c’est ce mot qui pose problème je crois.
Dans l’imaginaire populaire, l’obscurité renferme, le mal, la peur, l’angoisse, la tristesse etc… Pour ma part, l’obscurité est synonyme d’imaginaire, de sérénité, de mystère, d’évasion, … et c’est surtout le meilleur support pour l’émergence lumineuse, et c’est vraiment cette facette qui m’intéresse et que j’exploite, et d’une manière générale s’il n’y avait pas d’obscurité, la photographie n’existerait pas.
TOI ET LA MUSIQUE ÇA REMONTE À QUAND ? TU JOUES ? TU ÉCRIS ?
Ca remonte à très longtemps, je crois que dès l’école primaire je commençais à écouter de la cold-wave !
Et en effet, j’ai eu une autre vie en tant que musicien, j’ai été batteur dans le groupe Keep Punching Joe pendant 2 ou 3 ans, nous avons enregistré un album en 2002 et la même année nous avons joué aux festival Les Vieilles Charrues, ce concert fut l’apogée du groupe… et sa fin, nous nous sommes séparés peu de temps après et c’est à ce moment que j’ai décidé de reprendre la photographie de manière plus sérieuse et professionnelle.
POURQUOI CE TRAVAIL SUR LES MUSICIENS : UNE ENVIE PROFONDE ? LE HASARD DES RENCONTRES ?
A l’origine c’était pour garder un pied dans le milieu musical mais au fil du temps j’ai vraiment eu des envies de vraies collaborations avec des artistes pour créer des univers visuels en support de leur musique.
Le déclic aura été la réalisation de l’artwork de l’album d’And Also The Trees The Rag and Bone Man en 2007. Simon Huw Jones m’avait contacté pour me demander des photos pour illustrer ce disque, il avait en fait déjà flashé sur une de mes séries, la série de polaroids noir et blanc Decades. J’ai bien entendu accepté et c’est à ce moment précis que j’ai ressenti ce lien très fort entre mon univers visuel et celui de la musique.
J’ai par la suite entrepris de rencontrer les artistes pour réaliser des portraits pour leur promotion et des photos d’illustrations pour leurs pochettes de disque. C’est dans ce type de travail que je me trouve le plus à l’aise finalement, quand le groupe ou l’artiste joue le jeu ça donne vraiment de belles choses comme ce que j’ai réalisé par exemple pour Xavier Plumas, Frédéric Truong, Complot, Colin Chloé, Filip Chrétien, Jéhan ou A Singer Must Die avec à chaque fois de belles rencontres et des échanges très créatifs.
JE TROUVE QUE TU ARRIVES À SAISIR DE FAÇON INCROYABLE LA PERSONNALITÉ DE CES CHANTEURS, MUSICIENS, PAR EXEMPLE TES PHOTOS DE FILIP CHRÉTIEN SONT SUBLIMES ET ON Y RETROUVE VRAIMENT SON DISQUE : C’EST UN TRAVAIL PARTICULIER DE PHOTOGRAPHIER UN ARTISTE ?
Oui et comme je l’ai dit précédemment, réaliser un portrait ce n’est pas juste la tête de l’artiste sur une photo, ça tout le monde peu le faire. L’idée est de véritablement transposer le sujet dans une autre dimension, une mélodie visuelle qui fait que l’image se comporte comme une musique, faire ressentir l’inspiration, l’esprit de l’artiste par l’image, c’est ce que je m’efforce de transmettre.
Avec Filip, ça a été très facile, il est très photogénique et les photos se sont presque faites toutes seules ! Nous avons passé un après midi à explorer différents lieux, et à chaque fois ses postures cadraient parfaitement avec le décor.
JE SUPPOSE QUE TU DOIS T’IMMERGER DANS LEUR UNIVERS AU PRÉALABLE ?
Si tu entreprends de faire le portrait d’un artiste sans avoir au préalable écouté sa musique, ça commence mal ! En ce qui me concerne je ne peux pas. Et je pense que la découverte de l’univers musical d’un artiste est toujours un plus dans une recherche créative, il suffit parfois d’une sonorité, d’une mélodie pour que des images te viennent en tête.
Je ne peux pas non plus sérieusement entreprendre un travail photographique avec un artiste dont je n’apprécierais pas la musique, qu’il soit connu ou pas, je ne suis pas un chasseur de tête qui chercherait à photographier à tout prix une personnalité parce qu’elle a un nom, parce qu’elle est « connue ». Je travaille au feeling, à l’instinct, s’il n’y a pas un échange d’idées entre moi et l’artiste, ça ne peut pas fonctionner.
PEUX-TU NOUS PARLER DU PROJET « TERRES NEUVES » : COMMENT EST-IL NÉ ?
Le projet est né en juin 2010 au lendemain d’un vernissage du photographe Nicolas Comment à l’artothèque de Vitré. J’avais alors en tête de sortir un deuxième livre photo après Commodore en 2008 et j’ai eu entre les mains le livre photo de Nicolas qui contenait un CD de musique composées par lui-même pour accompagner la thématique des images. J’ai trouvé l’idée intéressante mais n’étant pas compositeur, je me voyais mal me lancer dans l’écriture musicale.
J’ai cogité sur cette idée pendant tout le trajet du retour à Rennes et une bonne partie de la nuit… Le lendemain matin, je ne sais plus trop comment j’en étais arrivé là mais tout était clair, j’avais le titre, le format, les photos, le concept entier.Le livre aurait pour titre « Terres Neuves », il aurait un format 33t s’ouvrant sur 3 volets, il serait constitué de 25 polaroids couleur dans un livret non agrafé d’un autre livret textes et de 2 cd en son milieu. Je ferais appel à des musiciens/groupes et à des auteurs de tous horizons pour me donner leurs visions musicales et littéraires des 25 photographies du livre.
J’invite les heureux possesseurs d’un exemplaire de Terres Neuves à vérifier et ils remarqueront que le livre est en tout point fidèle à ce que j’avais en tête en cette matinée de juin 2010.
QUELLE ÉTAIT L’INTENTION DE DÉPART ?
L’idée de départ était de proposer une vision, une lecture différente de la photographie et de sortir du livre photo « classique » et je voulais de la musique et des textes, je voulais faire de ce livre un espace de création, d’expérimentation. C’était ça Terres Neuves, une certaine idée de l’échange artistique autour d’un univers photographique, onirique, poétique, énigmatique… à 100 000 lieux des modes, de l’actualité, des questionnements et autres contraintes du quotidien… juste l’image, le son et les mots.
COMMENT S’EST DÉROULÉE LA RÉALISATION ?
Avec les participants, un vrai bonheur, j’ai rapidement eu tous les titres pour remplir les 2 cd et les écrits pour le livret textes.
Les souscriptions pour financer la production de l’ouvrage ont été lancées peu de temps après et tout semblait aller pour le mieux et je voyais une sortie rapide du livre dans le commerce.
Mais ensuite il y a eu un gros passage à vide, les partenaires avec lesquels je devais financer et produire le livre ayant décidé de ne plus me suivre, je me suis retrouvé tout seul avec cet ambitieux projet que je devais désormais tenir à bout de bras pour ne pas sombrer dans la dépression… mais des problèmes financiers et personnels s’ajoutant à cette déroute, je n’ai finalement pas pu y échapper et j’ai failli tout abandonner, j’étais vraiment au plus mal.
Mais dans un sursaut d’énergie, un instinct de survie et avec l’aide et le soutien inconditionnel de mes proches, amis, participants et généreux souscripteurs, j’ai décidé de prendre les choses à bras le corps et de lancer un appel à l’aide sur les réseaux sociaux. C’est suite à cet appel que j’ai rencontré Yves Bigot et Richard Volante des Editions de Juillet, dans le même temps Paul Estève du label Str8line a décidé lui aussi de m’apporter son aide.
Et enfin la sortie du tunnel avec la confirmation que Les Editions de Juillet et Str8line Records seraient respectivement éditeur et label de Terres Neuves. Le livre sortira finalement en mars 2013, tiré à 500 exemplaires, le stock a été épuisé en moins d’un an.
ES-TU CONTENT DU RÉSULTAT FINAL ?
Le résultat final a même dépassé mes espérances. Je pensais avoir à faire d’énormes compromis pour espérer voir ce livre publié et il n’en n’a rien été, le livre est complètement fidèle à mon idée d’origine. Tous les artistes, musiciens, auteurs présents dans ce livre ont été enchantés par le résultat et heureux d’avoir participé à cette aventure.
QUELS SONT TES PROCHAINS PROJETS ?
Sur le plan des expositions, une belle et nouvelle présentation des photographies de la série Terres Neuves à l’artothèque de Vitré du 18 octobre au 14 décembre 2014. Au programme, les photos inédites de la série qui constitueront la partie images de l’ouvrage Terres Neuves [Re]Visions qui sortira en novembre 2015, une scénographie originale pensée pour le lieu avec de nouveaux encadrements, des murs tapissés et une salle vidéo. Et il est à souligner que pour le vernissage le 17 octobre, le groupe Tue-Loup se produira dans la galerie pour un concert exclusif !
A noter également qu’une photographie de cette exposition a été présentée tout l’été en avant première à la galerie de l’Orangerie du Thabor à Rennes à l’occasion de l’exposition Collection 2 organisée par la Ville de Rennes. Cette présentation faisait suite à l’acquisition par la ville de Rennes de 2 photographies de la série Terres Neuves pour le Fonds photographique de la ville.
D’autres expositions sont en préparation pour l’année prochaine mais je ne peux pas en dire plus pour l’instant.
Concernant mes créations et recherches personnelles, je travaille sur 2 nouvelles séries et poursuis un travail autour de la révélation du décor, son apparition/disparition et son interprétation sous différents traitements atmosphériques et lumineux.
Sur le plan des éditions, un petit ouvrage photo accompagné d’un texte de Jean-Louis Poitevin sortira aux Edition de juillet en novembre 2014 dans la collection Villes Mobiles. Il aura pour titre Roma Amor et sera constitué de photos de lieux énigmatiques de Rome prises au Smartphone en juillet 2013.
Et bien entendu et toujours aux Editions de Juillet, le volume 2 de Terres Neuves, Terres Neuves [Re]Visions qui sortira lui en novembre 2015.
Et sur le plan des collaborations musicales, j’ai pas mal de shootings en prévisions. Pour d’excellents groupes Rennais comme The Enchanted Wood ou Fragments mais également pour un artiste américain… pour ce dernier je garde la surprise et ça sera à découvrir en images sur mon site www.photographique.fr et mes différentes plateformes de diffusions…
Il y aura d’autres collaborations et rencontres intéressantes cet automne et cet hiver avec un premier RDV à l’occasion des Rockomotives de Vendôme du 23 octobre au 1er novembre où pour la seconde fois, j’officierai en tant que photographe officiel.
J’ai également pour projet après Commodore (montage photo-vidéo à partir des images de l’ouvrage éponyme) en 2008 et Collapses en 2011, de me remettre à la vidéo pour des créations personnelles et des clips musicaux.
Tout est donc réuni pour que je termine cette année dans un régime soutenu et débuter 2015 sur le même rythme !
Jérôme a également collaboré avec mokroïé, groupe Parisien Electro Trip Hop.
http://www.mokroie.com
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Afin de découvrir l’univers de Colin Chloé: http://colinchloe.bandcamp.com/
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