5 filles dans le vent – Mini Playlist – Mai 2016.

En vrac quelques obsessions qui on accompagné ces derniers mois, ces dernières semaines, ces dernières heures.

Playlist Girl Power.

Boys do cry.


Sans titre


La première fois que j’ai vu/entendu Marie Eskimo c’était lors du magnifique concert de La Féline célébrant la sortie de son album fin 2014 (Live Report – La Féline). Pur instant de beauté nue pour ce duo a capella sur un magnifique Rêve de verre. Elle confirme tout ce que ce beau moment pouvait laisser espérer avec un EP intense et habité. Meilleure et (pour moi) plus juste chronique lue sur ce disque, celle de Jean Thooris pour ADA (Dancing Shadow).

Le EP Dancing Shadows sort le 03 juin – ESKIMO en concert le 14 juin au Supersonic 


Inutile je suppose de répéter mon admiration pour les débuts de Pauline Drand. Cette chanson est tout simplement sublime et parle d’elle-même. Pas la peine d’en rajouter. Quelle beauté parfois sur terre quand même…

EP – I See Beauty – Pauline Drand


Belle découverte et sacré coup de coeur pour l’univers de Ruppert Pupkin qui, l’air de rien, tient la dragée haute à pas mal de sorties du moment, tout au long d’un album joliment écrit et réalisé. C’est à la fois tendu et doux, dense et fragile. Portée par une voix obsédante, l’inévitable mélancolie des êtres trop sensibles prend parfois des allures de travellings obsédant ou de gros plans intenses. Super réussite. Très envie de voir ce que ce la donnera en live. En concert avec les excellents Orouni aux Trois Baudets le 8 juin et le 14 juin au Supersonic pour un casting de rêve avec Fantôme et Eskimo.


Il serait injuste de réduire l’album de Vanessa Philippe à ses influences et à ses humeurs velveto-lou-reediennes. C’est un univers à part entière qui s’impose tout le long de ce bel album, bande son pour un coeur en hiver. En français comme en anglais, une poésie assez contemporaine s’en dégage en permanence. Merveilleuses compositions de l’esthète Naïm Amor. Je vous renvoie à la jolie chronique de Yan Kouton (ici : My Man).


Malgré tous ces rendez-vous ratés (apéro-showcases-concerts auxquels je n’ai malheureusement pu assister) et un gros passage à vide hivernal, la mélancolie élégante et le charme subtil des Chansons Polaroïds de Lilimarche a régulièrement servi de cocon réconfortant à ces instants fragiles d’un quotidien en pente douce. A suivre.


Matthieu Dufour


 

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