Interview – Mikaël Charlot & Didier Duclos (La Rive).
C’est quoi l’histoire de La Rive, le parcours, la rencontre ?
Mikaël : Un parcours on ne peut plus classique….Une amitié lycéenne, des concerts fondateurs couplés au vide de l’adolescence. Quelques cours de guitare puis les premières compos dans la foulée. Un premier groupe, Christine (en référence à House of Love), noisy pop en Anglais, puis les premières chansons en Français. Il y a eu un arrêt qui a duré assez longtemps, puis la décision de reprendre en duo quelque chose de plus personnel en 2008 avec La Rive, de plus dépouillé, moins pop, centré sur une envie d’écriture en Français et des arrangements à la fois folk et orchestrés. Le but était de creuser un peu pour trouver notre identité. On s’est posé beaucoup de questions, on n’avait pas vraiment de repères pour l’écriture en français car nos influences musicales sont pratiquement toutes anglo-saxonnes.
La musique et vous ça remonte à quand ?
Didier : La musique était peu présente dans ma vie lorsque j’étais jeune : mes parents avaient quelques BO composées par Morricone, Michel Magne, et des compilations de grands thèmes de films réorchestrés par Geoff Love (mais aussi quelques albums de variété française moins glorieux)… Hormis les tubes radio de l’époque, c’était à peu près mes seuls contacts avec la musique. Ce n’est qu’un peu plus tard, au collège, que j’ai commencé à m’y intéresser de près, mais uniquement en tant qu’auditeur. Le passage à la pratique s’est produit bien plus tard… J’ai longtemps pensé que cela m’était interdit, que je n’en étais pas capable. Parfois, je le pense encore. Lorsque j’ai rencontré Mikaël, au lycée, il était assez peu question de musique entre nous. Ce n’est que pendant nos années de fac que nous avons commencé à avoir énormément de goûts communs en la matière et que nous avons eu l’idée de former un groupe.
Mikaël : Je me rappelle de quelques disques à la maison (Jean Ferrat, Barbara), de ceux de ma sœur plus âgée (N. Young, Cohen, Dylan). Personne ne pratiquait d’instruments. Je me rappelle surtout que j’ai toujours été fasciné par les chansons, quelles qu’elles soient. Rien d’autre ne m’apportait autant d’émotion pendant l’enfance… On a commencé à pratiquer assez tard en effet, une décision qui nous a paru évidente au moment où on l’a prise mais qui a tardé à se dessiner. On s’est tout de suite mis à écrire nos propres chansons, avant même de savoir vraiment jouer (peut être même surtout parce qu’on ne savait pas vraiment jouer!). Faire des reprises ne nous intéressait pas trop.
D’où vient le nom La Rive ? C’est un mot à la fois courant mais je le trouve très évocateur, il y a déjà un univers qui se dessine avec…
Mikaël : J’avais soumis une liste de noms à Didier mais je n’ai jamais vraiment eu de réponse de sa part, alors le jour où on m’a demandé d’envoyer un titre, il a bien fallu que j’inscrive quelque chose sur le CD. Je voulais un nom qui sonne français, écrit, qui représente l’esprit de ce qu’on allait faire. J’ai choisi le nom pour sa sonorité avant tout mais il y a en effet dedans l’idée d’espace, de mouvement, l’idée du départ ou au contraire celle de point d’ancrage qui me plait assez.
Cela nous emmène entre autres vers des rivages assez poétiques, quelle est votre relation à la poésie ?
Didier : Mikaël en lit beaucoup. Pour ma part, je ne peux pas prétendre en être un lecteur assidu mais plutôt ponctuel. C’est un univers qui me paraît familier et cependant, je ne m’y suis jamais immergé totalement. Comme beaucoup, j’ai écrit pendant – et surtout après – l’adolescence. Puis la musique (la composition) a mobilisé tout mon esprit et petit à petit, j’ai cessé l’écriture de poèmes et de textes. J’espère qu’il reste quand même encore un peu de poésie en moi
Mikaël : Disons que je m’y suis plongé très tardivement et sur une période très courte. J’ai dévoré en ne tenant compte que du seul plaisir que j’en retirais sans essayer de tout découvrir. Je suis un peu embarrassé par les questions qui tournent autour de la poésie car si notre univers peu paraitre poétique, c’est surtout par l’utilisation occasionnelle de métaphores dans les textes et j’aime vraiment tous les types de chansons. Mais c’est vrai, en y réfléchissant, que c’est mon intérêt pour la chanson qui m’a amené à lire de la poésie. C’est juste qu’à un moment, je me suis aperçu que certaines chansons, au vocabulaire souvent simple et direct, m’évoquaient bien plus que ce qui semblait, seul, être contenu dans le texte (« Lisa says on a night like this, It’ll be so nice if you’d give me a kiss, and Lisa says for just one little smile, I’ll sit next to you for a little while » par exemple), que ça me paraissait mystérieux et que j’ai cherché à en découvrir les ressorts.
Mikael, comment travailles-tu les textes ? Tu pars d’une musique de Didier ? Tu fais des choses avant ?
La Rive est née d’un constat « d’échec » (tout à fait relatif et personnel) de notre précédent projet où on était passé de l’Anglais au Français sans changer radicalement de style musical. Les mélodies très pop ne nous permettaient pas d’aboutir à des textes dont on était réellement satisfait. La contrainte de la mélodie, dont l’écriture précédait en général celle du texte, qui ne nous avait jamais gênés en anglais, s’est révélée être une impasse pour moi à ce moment là. On a donc décidé de faire exactement le contraire. C’est également une contrainte mais elle nous convient mieux.
J’attends d’avoir une idée pour écrire. Il suffit en général de se mettre dans les conditions pour cela, d’être à l’affût et d’attendre qu’elle arrive, souvent dans les transports en commun ou dans la rue. Me poser devant l’ordi en me disant « je vais écrire » ne m’a jamais tellement réussi, partir d’une mélodie, en me laissant guider, non plus, j’ai tendance à trop subir l’émotion créée par la musique. L’inconvénient, je m’en suis aperçu récemment, c’est qu’il n’y a pas de refrains dans nos chansons, quand je suis parti en octosyllabes, je continue jusqu’à la fin…
On ne s’est pas tout le temps séparé le travail de façon aussi radicale, c’est venu lentement, et il y a des textes de Didier et des mélodies de moi dans La Rive, mais cette séparation semble nous convenir actuellement sur le plan créatif. J’aime beaucoup le moment où je reçois de Didier deux ou trois mélodies sur le texte que je viens de lui envoyer et que la chanson prend vie tout à coup. On décide ensemble à chaque étape du processus de ce que l’on doit garder ou mettre de côté, que ce soit pour les textes, les mélodies ou les arrangements, c’est un dialogue permanent.
Didier, il y a quelque chose à la fois de délicat, de raffiné mais aussi d’immédiat dans tes compositions, dans votre musique, comme une mise à nu qui moi me touche énormément, un truc qui parle, c’est pas très joli, mais « aux tripes » : c’est quoi l’intention de départ, musicalement parlant ?
Quand on a décidé de donner naissance à La Rive – nous ne savions pas trop sur quoi cela déboucherait musicalement. D’autant que j’avais grandement élargi mes horizons musicaux pendant la longue coupure qui avait précédé. En revanche, nous voulions que les chansons soient débarrassées de toute affèterie, qu’elles soient au plus près de l’os. En un mot : qu’elles nous ressemblent. Alors en ce sens, oui, on peut dire que l’intention de départ, c’est une sorte de mise à nu, quelque chose qui tend vers le dépouillement (ou du moins qui délaisse toute figure de style), mélodiquement parlant, pour essayer de s’approcher d’une certaine forme d’honnêteté vis à vis de soi-même. Disons plus simplement qu’en démarrant La Rive, nous étions arrivés à un âge où nous ne voulions plus nous cacher derrière certains artifices musicaux, et être vraiment nous-mêmes.
D’où, peut-être, le côté immédiat dont tu parles : en effet, les mélodies sont composées la plupart du temps « à la volée » (guitare-voix), quasi-instantanément, puisqu’à quelques exceptions près, le texte – la base – existe déjà. Il faut donc se lancer de manière improvisée et voir ce qui en sortira sans la moindre idée préconçue. Ainsi, le texte, qui possède son propre rythme et génère des images, est une rampe de lancement ; il conditionne, ou plutôt, il met en condition pour trouver une mélodie, le tout dans une sorte d’urgence. Avant La Rive, c’était la démarche inverse : la mélodie existait avant le texte, mais pour l’instant, et compte tenu de notre mode de fonctionnement, j’ai tendance à préférer m’appuyer sur un texte. Il est également possible que cette sensation d’immédiateté soit – en quelque sorte – la rémanence de toutes ces années pendant lesquelles j’étais obsédé par la recherche de mélodies pop, et donc accessibles.
En tout cas, cela me touche à mon tour de t’entendre dire que quelque chose de notre musique « parle aux tripes ». En effet, nous avons pleinement conscience de mes limites vocales et nous portons donc beaucoup d’attention à l’intensité à donner au chant, aux nuances, au phrasé, à la diction. Certains chanteurs (Jeffrey Lee Pierce du Gun Club, Vic Chesnutt, Alex Chilton et beaucoup d’autres ; chez les Français, Bertrand Cantat, et plus éloignés de nous dans le temps, Brel et Ferré) me fascinent par leur capacité à posséder un chant « viscéral ». Leurs qualités vocales leur permettent cette catharsis instantanée qui prend et parle aux tripes. Quand on ne possède pas un tel abattage, une telle présence, il faut donc chercher d’autres moyens d’incarner une chanson, en travaillant sur les détails dans la voix, sur les arrangements, leur agencement.
Quelles sont vos influences musicales ?
Didier : A l’origine, nous sommes des « enfants du Rock ». Mais nous avons écouté beaucoup d’autres choses avec le temps. Pour ma part : de la Soul, de la musique brésilienne, de la musique de films, de la pop sixties, du Folk, un peu de jazz et récemment un peu de classique. Si je devais penser à des influences plus précises (ce que je n’avais jamais fait jusqu’à présent), peut-être qu’un groupe comme Madredeus a eu un impact non négligeable sur ce qu’on fait : leur instrumentation à la fois acoustique et synthétique, leur affranchissement par rapport à la tradition (ici le Fado) tout en gardant un certain classicisme… Bon, attention, je ne suis pas en train de dire que la voix d’ange de Teresa Salgueiro est une influence !
D’une manière plus classique, la musique d’artistes tels que Mark Linkous, Nick Drake, Tom Waits, Colin Blunstone, Elliott Smith, Phil Ochs, Duncan Browne, Chico Buarque, Neil Hannon a dû laisser quelques séquelles dans mon cerveau qui s’expriment peut-être à travers La Rive. Je pourrais évoquer pareillement la musique de film, la soul et la pop orchestrale comme source d’influence dans les arrangements (de cordes, notamment).
Mais bien sûr, tout ce qu’on a pu écouter et qui nous a marqués nous influence irrémédiablement, de manière plus ou moins consciente.
Mikaël : Comme Didier, mes goûts n’ont fait que se diversifier avec le temps. Mais certaines chansons vous marquent plus que d’autres et j’ai l’impression parfois qu’on passe son temps, plus ou moins inconsciemment, à tenter de les réécrire ou plutôt de recréer l’émotion qu’elles ont fait naitre en vous. Une chanson comme Pale Blue Eyes du Velvet, certaines chansons de Nick Drake ou les chansons de Nebraska ont joué ce rôle pour moi et m’ont marqué à jamais. Le sentiment d’intimité et de proximité qu’elles dégagent, la voix en avant, l’impression d’être directement connecté à leur auteur en les écoutant ont eu une forte répercussion chez moi. Bien sûr, ce sont de grandes chansons et il ne s’agit pas de prétendre s’en approcher mais elles jouent leur rôle de phare quand je suis plongé dans l’obscurité au moment d’écrire.
Il y a une grande partie de nos goûts qui ne trouve pas de répercussion dans La Rive. J’aime beaucoup les Stooges, les Clash, Nina Simone, Curtis Mayfield, Sonic Youth par exemple, j’adore la Soul et le R&B des années 60 et 70 mais j’écoute surtout beaucoup de pop, des années 60 à aujourd’hui. La découverte du Live 69 du Velvet, du premier Suicide, de Psychocandy, du premier House of Love m’a marqué. Et à la liste de Didier, j’ajouterais L. Cohen, Nico, Joy Division, The Smiths, Portishead, Red House Painters, The Appartments, the Pale Fountains, Smog, Palace, un album comme La Question de Françoise Hardy, Dominique A, Daniel Darc, … Je crois qu’à un moment on fait avec ce qu’on est et d’où on vient, qu’on fait avec nos limites surtout et qu’on essaie de parvenir à une certaine vérité.
Vous écoutez quoi en ce moment ?
Mikaël : J’écoute davantage de chansons en ligne et moins de disques qu’avant, comme tout le monde je crois, même si je continue à en acheter. Dernièrement The Swans, Sun Kil moon, the Real Estate, Timber Timbre …
Didier : Pas énormément de choses, par manque de temps… En vrac, quelques CD que j’ai écoutés ces dernières semaines : Theo de Barros (auteur, compositeur, interprète, arrangeur brésilien), le 1er album de A Singer Must Die, But That Is Me de Mandy More (gros coup de cœur pour cette auteur, compositeur, interprète anglaise quasi inconnue de la fin des années 60).
Quelles pourraient être vos influences littéraires ?
Didier : Je ne sais pas si on peut parler d’influences littéraires qui rejaillissent directement dans ma contribution à La Rive. Parlons plutôt de livres fondateurs, sur le plan personnel, et à ce titre, je pense tout de suite à Mort à crédit et Voyage au bout de la nuit de Céline, que j’ai d’ailleurs relus. Je citerai aussi quelques ouvrages de Kafka (entre autres : Le Procès, L’Amérique, La colonie pénitentiaire, …), Maurice G. Dantec, Thierry Jonquet, David Peace pour la noirceur…
Mikaël : J’ai lu beaucoup certains auteurs américains à une époque, Flannery O’Connor, Caldwell, Bukowski, Fante, Burroughs, Selby mais je crois que Céline m’a beaucoup marqué également à titre personnel au même titre que Pessoa et Lautréamont. Concernant la poésie, j’aime beaucoup Char, Michaux, Ponge, Pichette, Reverdy, Queneau… toutes choses que mon cerveau s’empresse d’oublier quand j’essaie d’écrire 10 lignes pour en faire une chanson.
Vous lisez quoi en ce moment ?
Mikaël : Je pioche dans la collection Orphée aux Editions La Différence depuis un bon moment … J’y ai découvert récemment deux recueils qui font partie de ce que j’ai lu de mieux ces dernières années, JP Salabreuil, La liberté des feuilles et Jean de Boschère, Dressé, actif, j’attends.
Didier : Salido + OK Joe, de Louis Guilloux (2 récits, l’un à l’entame du second conflit mondial, l’autre à la fin, en Bretagne, à l’occasion de procès de GI, tous noirs et – étrangement – tous condamnés à mort par les tribunaux militaires US pour viol ou diverses autres exactions quand dans le même temps, certains militaires blancs accusés de méfaits semblables sont – sans mauvais jeu de mot – « blanchis ») et Rigodon de Céline.
Il y a beaucoup de projets musicaux de qualité aujourd’hui en France, comment faire pour exister ?
Didier : S’il est aujourd’hui plus facile d’enregistrer un album qu’il y a 20 ans, s’il est plus facile de le faire écouter via les plateformes d’écoute et les réseaux sociaux, pour le reste (la distribution traditionnelle, physique) ça n’a pas l’air évident de parvenir à trouver un label. Et il semble que ce soit pareil pour dégoter des concerts… D’un côté, il y a plus de facilités pour créer, ce qui engendre une production musicale abondante, extrêmement diversifiée, et d’un autre côté, espérer bénéficier d’une diffusion qui dépasse le cadre confidentiel, ou pouvoir en vivre, est quasi impossible (mais le phénomène n’est pas nouveau ; il s’est amplifié, simplement). Bon, je ne suis pas journaliste ni sociologue et nullement spécialiste de la question… On pourrait aussi s’interroger sur la nécessité ou non d’en faire une « activité professionnelle ». Ecrire des chansons qui trouvent écho chez quelques personnes, qui laissent une petite empreinte, c’est peut-être ça le but, non ?
Alors comment exister au milieu de tout cela ? Dans notre cas, à l’initiative de Mikaël, nous avons créé une page sur Facebook et de fil en aiguille, ça nous a permis, justement, d’exister un peu, étant donné notre absence des scènes, grâce au soutien inconditionnel de certaines personnes, tout particulièrement Greg Bod, qui – entre autre – a eu la gentillesse d’habiller visuellement et avec beaucoup de talent 3 de nos chansons ; toi, Matthieu, qui as écrit une très belle chronique ainsi qu’un superbe texte inspiré de nos petites chansons, qui nous ont profondément touchés et émus ; et Manuel Ferrer chanteur du groupe A Singer Must Die qui nous soutient depuis le début. Ces personnes font vivre notre projet. C’est déjà une première étape…
Surtout quand comme vous on veut surtout écrire, composer mais que la démarche de « promotion » au sens large du terme semble très éloignée de ce que vous êtes…
Mikaël : Non, nous ne sommes pas les rois de l’auto-promotion. Un truc tout con, je n’ai jamais cliqué sur le bouton « inviter vos amis à aimer La Rive ». Je préfère que les gens viennent pour de bonnes raisons. Plus généralement, je crois que nous sommes assez lucides sur le fait qu’il est très difficile d’intéresser un label et encore davantage de toucher un public comme on dit et donc d’assurer la viabilité économique d’un projet musical. Nous n’avons d’ailleurs pratiquement jamais eu de contacts avec des maisons de disque jusqu’à présent. Les gens de Verone avaient transmis nos morceaux à Talitres il y a quelques années et nous avions ensuite rencontré quelqu’un de Pias à l’occasion d’un speed dating musical, une expérience plutôt étonnante où on nous avait parlé « manager », « tourneur », « dossier de presse »… mais pas du tout de chansons.
On a suffisamment de recul pour avoir senti l’effondrement des ventes de disques et ses répercussions sur la vie des labels indés. On voit comment un groupe comme Verone justement que nous connaissons depuis un moment se démène depuis 3 albums, avec le soutien inconditionnel de la presse musicale, pour finalement assez peu de retombées en terme de ventes de disques ou d’affluence dans les salles.
Notre objectif pour l’année qui vient est de faire un album, nous sommes déjà en train d’y travailler. Quant à savoir s’il intéressera les gens, c’est une autre histoire, et je crois qu’il ne faut pas trop se poser de questions et continuer à avancer.
Certaines personnes sont venues vers nous ces dernières années et c’est déjà une grande victoire pour nous. Greg Bod est à l’origine du petit éclairage qu’il y a actuellement sur notre travail et nous ne le remercierons jamais assez pour cela. C’est très important pour nous d’avoir une reconnaissance et un soutien de la part de gens comme lui, toi, Matthieu ou Manuel Ferrer, dont nous nous sentons proches et avec qui nous avons des affinités.
On regarde autour de nous. Pleins de gens dont nous admirons le travail (A Singer Must Die, Pain-Noir, Orso Jesenska, Richard Robert, Facteurs chevaux…), bien que plus avancés que nous dans leur projet, sont confrontés aux mêmes difficultés. Mais leurs chansons existent, on peut les écouter, se les procurer et c’est là l’essentiel.
Mikaël, Didier merci beaucoup !
Vous pouvez retrouver la chronique de La Rive ici : un coeur en hiver.
Il y a également le texte intégral inspiré par leur musique à télécharger là : La Rive.
Pour retrouver l’univers musical du groupe c’est ici : http://larive.bandcamp.com/
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